Comme le souligne le cabinet Roland Berger Strategy Consultants, Apple vient de lancer le coup d’envoi d’une révolution en matière d’opérations financières.
En transformant l’Iphone en carte de crédit et en prenant au passage 0,15% de frais sur chaque transaction, la firme américaine se crée une manne de plusieurs milliards de dollars.
Cette stratégie commerciale effraie les banques traditionnelles: alors que ces dernières sont confrontées à un contexte déflationniste et doivent gérer à la fois un réseau physique d’agences et un réseau digital, Apple ne doit gérer qu’un réseau digital auquel vont s’associer de solides enseignes. Ainsi, aux Etats-Unis, McDonald’s a déclaré vouloir rejoindre l’Apple Pay.
Même si la firme a dores et déjà annoncé ne pas vouloir égratigner les banques traditionnelles, les opérateurs bancaires risquent de voir échapper la connaissance des transactions de leurs clients et donc leur fidélisation.
Nul doute que les banques devront elles aussi repenser leur « heart business », comme l’a fait par exemple Beobank en s’affilant dernièrement à Q8 et Brico.